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Communauté de Communes de l'Argonne Champenoise

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samedi 9 juillet 2016

Le Queyrellet



Vendredi 8 juillet
Ascension du Queyrellet
Pour le premier jour de marche le réveil est à 7h et le petit déjeuner à 7h15. Les sacs à dos ont été préparés la veille. Chacun à la liste.
Aucun retard chez les jeunes. La plupart apprennent juste le résultat du match, signe qu’ils ont été raisonnables et sont allés se coucher malgré l’envie de rester jusqu’au bout devant le poste de télévision   exceptionnellement placé dans la grande salle du gite.
Pour chaque randonnée, nous devons prendre les véhicules. Nous partons donc sans retard direction Ceillac. A vol d’oiseau, ce village n’est pas si loin – la vallée voisine. Mais nous ne sommes pas des oiseaux et devons utiliser la route… Lacets, virages, moteur qui peine. Mais que les paysages sont beaux au petit matin.
Le point où nous laissons les mini-bus se situe au fond de la vallée de Ceillac, sous la Riaille.
Il fait doux mais le temps est couvert. La météo l’avait annoncé.
Le groupe se met en ordre et entame les premières pentes. Depuis le temps qu’ils y pensaient, enfin ils y étaient. Certains comme Clément, Corentin et Célien veulent se tester et partent sur un train d’enfer. Samuel connait ces pentes et les suit d’un pas tranquille. Ils nous attendront un peu plus loin. Le programme prévoit que nous quittions le chemin. Il ne s’agirait pas pour eux de devoir faire demi-tour pour nous rejoindre.
D’autres savourent davantage les paysages alentours et demandent dans quelle direction se trouve notre gîte ou bien les sommets qui nous attendent dans les jours à venir.
Chacun règle son matériel. Untel la longueur de ses bâtons, untel la répartition de son sac, un autre encore ses chaussures. Nous serons tous amenés à tester le changement de vêtement. En effet, au moment où nous sortons du sous-bois, une bruine se fait plus insistante et nous oblige à mettre nos ponchos. Elle s’arrête. Nous les quittons. Certains gardent leur polaire, d’autres se mettent en T-shirts.
Nous apercevons les grottes : les fameuses cargneules du Queyrellet. Il s’agit d’anfractuosités creusées dans la roche dans lesquelles un homme peut à peine se tenir debout mais qui peuvent contenir plusieurs personnes. Nous trouvons une demi-mandibule de marmotte. On peut y voir que les incisives, les dents de devant qui servent littéralement à ronger, forment une sorte d’arc de cercle dont la racine se situe presque sous les molaires. Hervé nous explique qu’un des prédateurs les plus importants des marmottes est l’aigle royal. Il peut manger jusqu’à 50 marmottes par an.
Nous terminons d’un bon pas les quelques dizaines de mètres qui nous sépare du col de Beaubarnon (2608m).
Le groupe n’est pas très étiré et c’est presque tous ensemble que nous découvrons les « Amoureux de Beaubarnon », deux rochers tels des personnages sculptés qui se font face, comme prêts à s’embrasser. Mais « jamais les amoureux ne Beaubarnon ne s’embrasseront ».
D’aucuns souhaiteraient déjà faire la pause déjeuner. Mais il nous reste quelques dizaines de minutes de marche avant d’atteindre le Queyrellet (2770m). C’est un sommet herbeux d’une bonne épaisseur assez peu venteux. Idéal pour pique-niquer !
Au loin s’étalent le massifs des Ecrins, le pic de la Font Sancte (3385m) et le lac Sainte Anne.
Nous redescendons calmement. Félix dit se croire dans les grandes plaines de Mongolie. Il ferme la marche depuis le matin et cela semble lui aller très bien. Revenu dans les sous-bois de résineux, il nous montrera en secouant une branche, un nuage de pollen s’envolant dans le vent !
Peu après nous retrouvons les mini-bus. Le retour se passe toujours plus vite que l’aller…
Le soir, Célien, Corentin Camille sont de repas et s’en tirent très bien. Il n’y aura que peu de reste. Les sandwichs du lendemain, habituellement préparés individuellement au petit matin, ont été réalisés et conditionnés par un autre petit groupe, preuve, s’il en est besoin, d’une belle cohésion dans la promotion 2016 !
Ajoutons un dernier mot pour féliciter collectivement Samuel, Corentin et Clément. Ceux-ci ont non seulement eu leur diplôme national du brevet mais avec des mentions des plus honorables !


Texte de Manon et Samuel
Fin de la balade à 14h30.
Nous ressentons différemment cette randonnée. Certains ont mal aux genoux, d’autres aux cuisses ou au dos. Mais cette journée a été particulièrement bien appréciée par nous tous en raison des paysages rencontrés. Après cette randonnée, un goûter ne nous fît pas de mal !





















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1 commentaire:

  1. bonjour les jeunes ça fait grand plaisir de vous voir à la montagne .Profitez bien de votre séjour .Envoyez nous de très belles vues Je suis une MAMIE ravie.

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