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Communauté de Communes de l'Argonne Champenoise

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jeudi 14 juillet 2016

Le Bric Bouchet



Mercredi 13 juillet – Le Bric Bouchet (2997 m exactement)
Ici le temps passe extrêmement vite. Nous en sommes déjà à la septième journée du séjour !
L’objectif du jour se situe au fin fond du Queyras, au Nord-Est. Il faut presque trois quart d’heure de route pour atteindre le village de Valpréveyre où nous laissons les véhicules.
D’après les guides, l’itinéraire est en deux parties principalement. Comme toutes les randonnées, il y a d’abord une phase d’approche puis l’ascension finale, celle la pente s’accentue et où il faut s’encorder.
Le groupe évolue à un bon rythme dans le mélézin et profite d’un arrêt auprès des pierres écrites pour souffler un peu et manger une barre ou des fruits secs. Ces écritures ont été déposées par des bergers il y a bien longtemps et servaient à communiquer avec la vallée.
Lorsque nous arrivons dans l’alpage, un vent se lève et découvre petit à petit, le Bric Bouchet, majestueux et impressionnant devant nous. Nous le contournons par la droite et peinons tant et plus dans l’accession au col Bouchet. Un vent glacé nous empêche de rester là, à l’entre-deux des vallées. Nous le franchissons et descendons de quelques mètres pour découvrir le refuge Nino Sardi, enfoui dans la montagne. Nous sommes en Italie ! Au loin s’étale une vallée très verte où il semble faire déjà bien chaud.
Les jeunes s’équipent et écoutent les consignes des guides. Par moment, le vent semble s’arrêter et laisser place à un vent chaud ascendant qui amène des odeurs de bouquetins.
Et justement, le premier bouquetin sera visible à quelques dizaines de mètres de nous alors que nous avons quitté le refuge depuis moins de dix minutes.
Nous nous insinuons entre les rochers, et tirons sur des chaînes laissées en permanence pour nous aider à nous hisser.
Enfin nous arrivons au sommet où un vent terrible nous oblige à nous asseoir très bas pour goûter un confort appréciable après les efforts de l’ascension. La tension et la concentration ont bien entamé les réserves et même si nous sommes bien avant midi, le sandwich grand luxe est avalé très rapidement !
Il y aurait long à dire sur le panorama, mais le réflexe est plutôt de se taire et d’écouter les yeux perdus au loin.
Il y a un paradoxe à la montagne suivant lequel, l’ascension est toujours considérée comme une réussite alors que la descente est notoirement plus dure !
Nous empruntons une autre voie pour redescendre. Après l’Italienne, nous prenons la Française. De cette façon, nous ne faisons pas un aller et retour mais une boucle. Le guide nous donne de nouvelles consignes propres à la descente. La principale est qu’il faut descendre face à la pente. Second paradoxe et non des moindres : On dit toujours qu’il ne faut pas regarder en bas quand on est sujet au vertige. Et là, justement, c’est ce qui est recommandé !
L’accès au col, c’est-à-dire à un secteur où il n’est pas nécessaire que nous soyons encordés, est plus court mais extrêmement impressionnant ! Des rochers dans tous les sens, plus toutes les pierres qui peuvent rouler sous nos pieds nous replongent dans une concentration maximale.
Les cordées ne rouspètent pas, ne crient pas. La promotion 2016 des Queyr’ados est très appliquée et impressionnante dans l’effort. Les guides ne tariront pas d’éloge sur leurs mérites. Camille et Chloé sont mortes de rire et n’arrivent pas à s’arrêter !
Arrivés enfin au col, nous découvrons un espace assez réduit au-dessus du vide italien. Nicolas et Jean-Phi, les guides nous permettent de nous décorder, mais pas d’ôter nos casques.
Il faut dire, que pour rejoindre l’alpage et des sentiers plus reposants, nous devons passer par un pierrier. Les pierres qui roulent constituent le cauchemar du guide et de tout montagnard bien informé et bien moins la chute – qui survient très rarement.
Cette pente de roches désordonnées en forme de gouttière, dans la partie opposée à la nôtre, dans le versant du Bric, est le refuge de bouquetins. Nous les apercevons très clairement et ceux-ci ne semblent nullement perturbés par notre passage un peu bruyant. Précisons qu’à chaque obstacle ou difficulté, le groupe lâche quelques cris.
Un dernier arrêt permet à tout le groupe de changer de tenue. Les alpages, exposés au soleil et beaucoup moins au vent nous rappellent que nous sommes en plein été. Les odeurs des fleurs alpestres laisseront peu à peu la place à celles des mélèzes et des résineux. La marche s’accélère et prend un rythme de marche nordique jusqu’aux véhicules.
Le goûter est pris au bord du ruisseau. Au loin, très haut, majestueux mais désormais moins impressionnant s’élève le Bric.

Texte collectif des Queyr’ados
Aujourd’hui, nous sommes partis tôt (vers 6h15) de Bramousse pour nous rendre à Valpréveyre, où nous avons attendus les guides Jean-Phi et Nico, et Rémi, le fils des Garcins, pour pouvoir commencer notre randonnée vers le Bric Bouchet.
Au début, on ne voyait pas au loin à cause du brouillard. Quand le brouillard est parti, il faisait particulièrement chaud, alors que Christophe nous avait dit qu’il ferait froid… (Pour une fois, il avait tort !) Arrivés au col Bouchet, en Italie, nous nous sommes arrêtés au refuge où les accompagnateurs ont bu un café. Pendant ce temps, nous nous sommes équipés de baudrier et de casque. Nous avons écouté les consignes des guides avant de commencer à nous encorder pour grimper. Une fois arrivés en haut, nous avons mangés, protégés du vent avant d’attaquer, la dure descente. Nous avons tous apprécié cette journée ensoleillée !


































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1 commentaire:

  1. de plus en plus impressionnant les reportages sont magnifiques de qualités.que de souvenirs pour ces ados,ça fait chaud au cœur de voir une bonne équipe comme vous, surtout à l'époque que nous vivons A bientôt pour vous admirer-sur le blog.

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