samedi 9 juillet 2016
Le pic de Foréant (3081m)
Cette fois-ci, le réveil a lieu à
6h30. Nous le prenons dans
notre grande salle à manger où nous préparons aussi à manger.
Tout a été disposé la veille et
se trouve donc prêt. Aucun retardataire ! Pourtant les garçons auront
discuté jusque tard la veille.
A 7h30 nous montons dans les véhicules et prenons cette
fois-ci la direction de Château-Queyras puis Molines en Queyras puis le col
Agnel (2744m). Mais nous arrêtons un peu avant (à 2625m) pour laisser les mini-bus.
Par rapport à notre gîte nous sommes plein Est.
Nous ne voyons pas notre
objectif, depuis le départ. En revanche, nous apercevons, majestueux, le Pain
de Sucre (3208m) qui sera notre dernier objectif et de nuit !
Le sentier commence
tranquillement sur de l’herbe rase. La trace est balisée afin d’empêcher les
promeneurs d’aller piétiner les thufurs, ces petites masses herbeuses que l’on
pourrait prendre pour des mottes et qui recèlent un éco-système riche mais
fragile.
Les jeunes ont bien récupérés et
prennent tout de suite un train soutenu mais qui ne laisse personne derrière. A
notre passage, quelques marmottes qui prenaient le soleil rentrent vite dans
leur terrier, non sans avoir prévenu leurs congénères d’un cri si particulier.
A quelques encablures du col,
nous passons sur de larges névés. La neige est bonne et le rythme reste bon.
Enfin nous arrivons au col de
l’Eychassier . La partie la plus pentue est achevée, reste la partie la plus
technique. Du haut du col, un panorama nous permet de contempler la crête de la Taillante, des massifs
alpins au loin, et en bas, le lac Foréant et le lac de l’Eychassier.
Cette fois-ci, nous apercevons
notre objectif, le pic Foréant. Il nous paraît vraiment tout proche, juste une
ligne de crête en léger arc-de-cercle à suivre.
La partie est technique parce
qu’il faut s’insinuer à négocier un passage entre de gros rochers, de grosses
plaques inclinées mais adhérentes où, comme on dit, il faudra mettre les mains.
Par endroits, nous avons vue sur
des précipices tout proches mais la sente est sûre. Le pas se ralentit puis
s’accentue d’un seul coup. Nous devons poser les sacs pour gagner l’ultime
partie du sommet, celle où se trouve le cairn, le cahier témoignant des
différents passages et juste de quoi se tenir en se serrant bien pour prendre
les photos en hommage à nos sponsors.
Notre descente consiste à
continuer de suivre le chemin de crête suivi jusque-là et qui se resserre d’un
seul coup. Un névé d’une dizaine de mètres de long se situe juste en bordure de
massif, signe que des vents ont dû souffler bien fort pour balayer autant de
neige.
Le déjeuner est pris au bord du
lac de l’Eychassier. Des blocs de glace dont certains sont encore recouverts de
neige flottent à la surface.
Le défi du midi consistera à placer un caillou par ricochet
sur un de ces « icebergs ».
La pause méridienne permet à
certains de souffler, d’autres de jouer dans la neige ou bien encore de faire
le tour du lac.
Mais il faut bien repartir et
pour cela repasser par le col pris quelques heures plus tôt. Le lac où nous avons mangé se situe à une
altitude inférieure au col. Et la remontée est dure et pénible sous le
soleil de l’après-midi.
Les névés nous permettent de nous
initier à la descente « en ramasse », sorte de ski sans skis.
Enfin, les sentiers plus marqués
et plus sinueux réapparaissent et un groupe prend une allure plus marquée.
Hervé, Clément, Samuel, Corentin et Célien trottinent à bonne vitesse et
avalent la pente en très peu de temps. Le reste du groupe descend à un train de
sénateur.
Impatience ou envie de se
défouler, une fois les sacs déposés au mini-bus, Samuel, Corentin et Célien
reprennent le chemin de la montée pour retrouver le groupe !
En bas, un accompagnateur nous
donne davantage d’informations sur la faune et la flore du site et les raisons
pour lesquelles il faut le préserver. Et nous pouvons voir aussitôt un petit
groupe d’individus enjamber les cordes pour partir hors sentier. Preuve qu’il
reste du travail à faire !
En cliquant sur une image vous pouvez afficher la galerie photo de l'article
Vous pouvez également laisser un commentaire
On a vraiment hâte de suivre la suite de cette aventure dans ce magifique décors
RépondreSupprimerJe ne sais pas si mesurez la chance que vous avez les jeunes, mais moi je mesure
la dose de courage et d'efforts. Bravo à tous