vendredi 15 juillet 2016 –
Parapente
Les mêmes causes produisant les
mêmes effets, nous ne savons, lors du réveil si nous pourrons voler
aujourd’hui. En effet, le « retour d’Est » a enneigé la plupart des
cimes que nous voyons autour de nous et la température s’est sérieusement
rafraichie. Or, le parapente a besoin de « thermiques », c’est-à-dire
de vents chauds montants.
Les jeunes profitent d’un réveil
plus tardif – aux alentours de 8h et,
cette fois-ci, n’ont qu’un sac léger à prendre. Nous partons à 9h pile.
Le site de vol se situe à
Ceillac, un petit village dans la vallée voisine de celle de Bramousse, autant
dire à quelques kilomètres à vol d’oiseau. Mais nous ne sommes pas des oiseaux
et il nous faut presque trois quart d’heure pour arriver à l’aire d’atterrissage.
Auparavant, nous nous arrêtons
acheter de quoi manger après le vol dans une épicerie de Ceillac.
Le parapente est un sport qui se
pratique au plus tôt en fin de matinée, après que le soleil a bien chauffé. Et
comme la vallée s’est bien refroidie, les vols biplaces commenceront un peu
après midi. Pour patienter
et pour plus de commodités, les jeunes partent à pieds pour gagner l’aire de
décollage, un peu plus loin en surplomb.
Les plus légers passeront les premiers. Ainsi,
Manon est-elle la première à s’équiper d’un harnais et d’un casque. Le moniteur
donne ses instructions afin que tous les mouvements entre le passager et le
conducteur soient coordonnés. Un premier déplacement de quelques pas dos à la
pente pour gonfler la voile, un retournement, quelques pas et ça y est, la
voilà assise dans une balançoire qui ne cesse de s’élever. Le tour durera une
vingtaine de minutes.
Tous les autres jeunes attendent
sagement leur tour et regardent les membres de deux clubs s’élancer un à un
jusqu’à commencer de créer un embouteillage.
Cela fait déjà longtemps qu’ils
attendent mais le temps passe si vite !
« Alors, comment ça
fait ? » demandent ceux qui attendent à ceux qui viennent de se
poser. Aucun n’est déçu et n’a eu peur même si quelques uns comme Corentin ou
Julie ont pu faire des figures impressionnantes !
Lorsque les plus lourds sont
passés, il est quatorze heures, l’heure de prendre un repas bien attendu !
Comme prévu, nous pique-niquons, au bord d’un large ruisseau de montagne dans
un décor de Western.
Un rapide passage à Guillestre
pour de petites courses et nous sommes de retour au gîte à 18 heures.
Des informations sont prises de
tous côtés afin de savoir si la dernière sortie, le lever de soleil au Pain de
sucre est encore possible. Et dans le cas contraire, quel sommet faire à la place
Il sera tard quand la réponse
tombera.
Texte collectif – Parapente
Aujourd’hui, nous sommes allés
faire du parapente à Ceillac. Les moniteurs nous ont demandé de nous ranger par
ordre de poids. Nous devions être un par parapente avec le moniteur. Nous
étions accrochés devant lui. Après l’installation du matériel, le parapentiste
nous expliqua comment procéder pour décoller. Il nous dit de ne pas se pencher
en courant pour ne pas perdre équilibre avant d’être dans le vide. Une fois
dans l’air, nous devions passer nos bras derrière des sangles pour notre
confort et s’asseoir au fond de notre siège pour mieux apprécier le voyage.
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